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Sommaire
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Outre Naguib
Mahfouz, rendu célèbre par son obtention du Nobel en 1988, la littérature
égyptienne contemporaine compte plusieurs auteurs passionnants.
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Gamal Ghitany,
après avoir brièvement marché sur les traces de Mahfouz (son aîné
et père spirituel, qui l'a accueilli et encouragé au moment où
il faisait ses premiers pas en littérature) a creusé un sillon profondément
original dans la littérature égyptienne. S'il partage avec Mahfouz l'attachement
au chaleureux peuple d'Egypte et aux petites gens (tous deux ont pour
lieu de prédilection le quartier populaire de la Gamaleyya au
Caire), Ghitany a choisi une veine à la fois plus introspective
et plus politique
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Né en 1937 en Egypte, Sonallah
Ibrahim a suivi des études de journalisme. Arrêté avec des centaines
d'autres militants de la gauche égyptienne en 1959, il ne sera libéré
qu'en 1964. Son oeuvre reste marquée par l'expérience carcérale et par
sa solidarité avec les laissés-pour-compte du "miracle économique" égyptien,
principalement les classes moyennes écrasées socialement et opprimées
politiquement.
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Ces écrivains ont été publiés
en France dans le cadre d'un mouvement
de traduction
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D'autres écrivains, dont
seules quelques oeuvres ont été traduites, sont également
très intéressants comme Abdel
Hakim Qassem, Ibrahim Aslan, Latifa
Zayyat, Mohammad el-Bisatie, Nabil
Naoum, Edouard al-Kharrat, Mohammed
Mostagab, Bahâ Taher, Khayri Chalabi, Alaa el-Aswany, Hamdi Abou Golayyel, Yahya Ibrahim, ou encore May Telmissany.
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