Par-delà les fenêtres (Carnets vol. IV) 

Editions du Seuil, février 2014.

Roman traduit de l'arabe (Egypte) par Emmanuel Varlet (orig. Nawâfidh al-Nawâfidh, 2004)

 

Critiques parues dans la presse

 

 

 

 

 

 

"Où est passé hier ?" se demandait Gamal Ghitany dans les premières pages de Sémaphores, son précédent carnet. Le questionnement sur l’oubli, sur la mémoire des hommes et la mémoire des lieux, ceux de l’Égypte et du vaste monde, irrigue de la même manière Par-delà les fenêtres. Mais ici, tous les souvenirs, toutes les images surgissent dans le regard de l’auteur par le truchement des fenêtres: fenêtres de l’enfance au Caire, de la découverte de l’amour, du désir, de la mort; fenêtres des hôtels; hublots des avions ou des sous-marins; ouvertures des casemates sur le front de Suez; guichets des portes de prison; "fenêtres d’apparition" du pharaon ou des dirigeants politiques modernes; vitrages des hauts gratte-ciels moscovites ou newyorkais; tableaux d’Edward Hopper… autant d’ouvertures sur le monde, dans ce qu’il peut avoir de plus insaisissable.

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Sémaphores 

(Carnets vol. II) 

Editions du Seuil, février 2014.

Roman traduit de l'arabe (Egypte) par Emmanuel Varlet (orig. Danâ fa-tadallâ, 1998)

 


Sémaphores appartient à la série des "Carnets", vaste projet littéraire dans lequel Gamal Ghitany s’attache à transcender la forme du récit autobiographique pour se pencher sur les énigmes de la mémoire, de l'identité, du désir, de la finitude et du temps.



Au sein de cette encyclopédie intime, Sémaphores est une œuvre tout à fait singulière, fruit d’une inlassable traque des réminiscences que l’auteur égyptien a menée du côté des gares et des trains, dans ce monde du rail qui est à la fois une source inépuisable de souvenirs et d’anecdotes, et une puissante métaphore de notre condition humaine. Entre les gares du Caire, d’Alexandrie, Assouan, Rome, Zurich, Moscou ou Pékin, entre l’émoi des premiers départs, les expériences initiatiques, le voluptueux hasard des rencontres et l’approche des destinations, ce Carnet déploie sous nos yeux les territoires infinis du réel et de l’imaginaire.


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Muses et égéries 

(Carnets vol. I & III) 

Editions du Seuil, mars 2011.

Roman traduit de l'arabe (Egypte) par Khaled Osman (orig. Khulsat al-karâ, 1996, & Rachahât al-Hamrâ', 2003)

 

Critiques parues dans la presse

 

 

 

 

 

"Elle était là, exactement comme je l’avais découverte au cœur de la canicule de Haute-Égypte, dans la même robe pourpre qui, d’une certaine manière, s’accordait avec sa peau rosée. (...) J’ai senti monter en moi une musique envoûtante, passage d’un muwachah arabo-andalou auquel se mêlait la mélodie d’un bachraf turc, le tout agrémenté du souffle d’un ney des vallées profondes. Je tremblais de tout mon corps, conscient d’être à la lisière d’une contrée nouvelle, d’un tournant imprévu du chemin, d’une route que je n’avais jamais empruntée auparavant. C’était une sensation extrême, mêlant le paroxysme de l’émotion à la menace de l’anéantissement."

 

Cet ouvrage rassemble le premier et le troisième volume de la série des Carnets, dont le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième volume sous le titre Les Poussières de l'effacement. Si le premier des deux carnets s'apparente plutôt à une exploration géographique de la sensualité féminine qui, à partir du vieux Caire, nous emmène de l'Andalousie à la Russie, en passant par l'Asie centrale et le Maroc, le second dérive du souvenir obsédant de Hamra; cette femme singulière, rencontrée dans son enfance, l'a marqué au point que nombre des femmes croisées dans la suite de son parcours amoureux lui apparaîtront comme de simples répliques du séisme qu'elle avait causé en lui. Malgré leur approche différente, les deux carnets sont unis par un même souffle et écrits dans le style unique qui fait toute la force de l'oeuvre de Ghitany: juxtaposition de récits courts et denses ciselés dans une langue riche et méditative..

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Les poussières de l'effacement

 

Editions du Seuil, récit, octobre 2008. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Nithar al-Mahw, 2005)

Ce livre a obtenu le Prix du Roman Arabe 2009, décerné par le Conseil des ambassadeurs arabes en France en partenariat avec l'IMA.

 

Présentation et extrait du livre

Critiques parues dans la presse

 

Ce nouveau récit de Ghitany appartient à la série des carnets, un grand projet littéraire qu'il consacre depuis 1997 au thème de la mémoire et de l'identité. Un homme qui s'approche de la soixantaine, âge fatidique de la retraite, fait retour sur ce qui a constitué sa vie. Des bouffées de nostalgie entrecoupées d'interrogations métaphysiques, qui témoignent d'une insatiable curiosité face aux énigmes de notre existence.

Le livre émouvant d'un homme qui se penche sur tout ce qui l'a marqué.

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La mystérieuse affaire de l'impasse Zaafarâni

Réédité en poche Babel en novembre 2007

 

Editions Sindbad - Actes Sud, 1997. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (Orig. Waqâ'i harat al-Zaafarâni, 1977)

Présentation éditeur

Critiques parues dans la presse

"Dans un quartier populaire et coloré du Caire, un mal étrange frappe soudain tous les hommes dans ce qu'ils ont de plus précieux... leur puissance sexuelle."

A partir de ce prétexte, Ghitany se livre à une description à la fois chaleureuse et féroce d'un quartier miné par les fléaux économiques et sociaux, règne des rancoeurs et de l'argent-roi. Le style réunit une multitude de formes narratives: récit clinique des événements, cheminement mental des personnages, ragots rapportés à leur propos, communiqués de presse, comptes rendus militaires...

Il vaut aussi par son extraordinaire galerie de personnages, depuis le cheikh Ateyya, charlatan difforme qui impose son emprise sur la ruelle, puis le quartier, puis le monde, jusqu'à Tête-de-Radis, le gnome accumulant des piécettes dans des bassines, en passant par Takarli le proxénète improvisé, qui évalue le potentiel de gain recélé par chaque femme croisée sur son passage.

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 Edition brochée

 

Edition poche

 

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Au plus près de l'éternité

Editions du Seuil, récit paru en février 2007. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Muqârabat al-Abad, 2000)

 


Critiques parues dans la presse

Critique de Claude Guibal (Libération) lue par Marie Nicolle pour le Choix des Libraires

"Oui, c'est cela... Deux enfants qui venaient avant moi sont décédés; le premier s'appelle Khalaf, il est mort avant ma naissance; le second, Kamâl, a rendu l'âme dans les bras de ma mère à l'entrée de l'impasse Darb el-Tablâoui, tandis qu'elle revenait de la consultation chez le médecin... "

Ce retour sur soi auquel se livre Ghitany accompagne la grave opération du coeur qu'il a subie aux Etats-Unis, depuis les préparatifs du voyage jusqu'au retour au Caire. L'imminence de l'opération, dont il n'est pas sûr de revenir, le conduit à privilégier l'essentiel, à se pencher sur ce qui a le plus compté pour lui dans sa vie.

Soumis à un régime alimentaire strict, l'auteur savoure une dernière fois les mets désormais interdits, éloge du goût, deuil de la gourmandise - en des pages magnifiques qui retracent les traditions alimentaires millénaires de son pays - et hymne à une autre éternité, celle de l'Égypte.

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Le Livre des Illuminations

Editions du Seuil, 2005, roman présenté, traduit de l'arabe et annoté par Khaled Osman (orig. Kitâb al-Tajalliyât,1990).

Ce livre a obtenu le prix Laure-Bataillon 2005 de la meilleure oeuvre de fiction traduite dans l'année (décerné conjointement à l'auteur et au traducteur par la Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs - villes de Nantes et Saint-Nazaire). La traduction a par ailleurs été récompensée par le prix Amédée-Pichot 2005 (décerné par le Collège International des Traducteurs Littéraires - ville d'Arles).

Présentation

Extrait du livre

Critiques parues dans la presse

Avis de lecteurs

"Le Divan est le poste de contrôle avancé à partir duquel est supervisé notre monde terrestre;c'est là que sont tracées les grandes lignes des destinées, que se déterminent les orientations essentielles ; tout événement qui s'est produit s'y trouve enregistré, depuis les grandes catastrophes naturelles jusqu'aux babillages du nouveau-né..."

De retour d'un voyage hors d'Egypte, le narrateur apprend que son père est décédé durant son absence ; c'est l'occasion pour lui de se pencher, lors d'un long périple intérieur, sur ce que fut la vie de ce père modeste et digne et analyser l’évolution de leurs rapports au fil des années. Déféré devant le Divan, instance mystique qui régit les destinées du monde, il reçoit l'autorisation de voyager en illumination, c'est-à-dire de balayer les lieux et les époques en assistant à diverses manifestations surnaturelles.

Ecrit dans une langue à la fois simple et somptueuse, le Livre des Illuminations a été reconnu comme une tentative réussie de créer une forme romanesque spécifiquement arabe.

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Epître des destinées

Editions du Seuil, 1993. Traduit de l'arabe par Edwige Lambert (orig. Rissâlat al-Bassâ'ir fi'l-Massâ'ir, 1989)

Ce livre a obtenu en 1993 le Prix de l'Amitié Franco-Arabe, décerné par l'Association de Solidarité France-Pays arabes.

Critiques parues dans la presse

Avis de lecteurs

Peut-être son livre le plus désenchanté et le plus triste, sur les méfaits du libéralisme économique dans les années soixante-dix, décrits à travers le parcours de quelques Egyptiens ordinaires: l'officier héros de la victoire d'Octobre 1973 contraint de se reconvertir dans le privé où il ne sert que de caution honorable à des affairistes véreux, ou bien le calligraphe amoureux de son métier qui se résigne à s'exiler dans un pays arabe, où il devra finalement dessiner les banderoles à la gloire du potentat local. Ou encore ce jeune homme, fierté de ses parents, qui finit par décrocher un emploi dans un grand hôtel international où il comprend peu à peu que rien ne passe avant l'augmentation du chiffre d'affaires et la satisfaction à tout prix de la clientèle.

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Edition brochée

 Edition poche
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L'appel du Couchant

Editions du Seuil, 2000. Traduit de l'arabe par Valérie Creusot (orig. Hâtif al-Maghîb, 1992)

Critiques parues dans la presse



Une fable, un peu à la manière des Mille et une nuits, mettant en scène un paisible habitant du Caire auquel une voix mystérieuse enjoint un jour de se mettre en marche en direction du Couchant. Au cours de ce voyage initiatique, il découvrira des territoires fabuleux comme la Contrée des oiseaux ou le désert du Hadramaouti.

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  Edition brochée

Edition poche
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Pyramides

Editions Sindbad - Actes Sud, 2000. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Mutun al-Ahrâm, 1994)

Présentation et extrait

Critiques parues dans la presse

"A celui qui s'obstine se dévoileront les merveilles".

Dans un bref ensemble composé de récits courts et denses, tour à tour fulgurants ou envoûtants, Ghitany explore les énigmes qui, de tous temps, ont entouré les pyramides, s'interrogeant sur la fascination qu'elles ont exercée sur les hommes d'origine et de condition variées: un Marocain venu de son pays pour explorer l'astronomie et qui s'attachera définitivement aux édifices, une bande de jeunes garçons qui s'est jurée d'explorer l'intérieur de la Grande pyramide et dont l'expédition changera le destin, et bien d'autres encore.

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Les récits de l'Institution

Editions du Seuil, 2002. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Hikâyât al-Muassassa, 1998)

Présentation

Extrait du livre

Critiques parues dans la presse

 

L'Institution, sorte d'empire industriel (politique?) bâti par le fondateur au bord d'un gouffre insondable. C'est un Etat dans l'Etat, avec ses lois et ses rituels, ses prébendes et ses luttes d'influence, ses rumeurs et ses complots. Nombreux sont les ambitieux qui rêvent de s'installer au douzième étage, dans le fauteuil présidentiel laissé vacant après la mort du fondateur. Cependant, du fond de l'abîme remontent parfois les fantômes d'un passé lointain, bien décidés à préserver la mémoire du fondateur et à se venger des usurpateurs qui prétendent lui succéder...

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Les délires de la ville

Editions Sindbad - Actes Sud, 1999. Traduit de l'arabe par Khaled Osman (orig. Chath al-Madîna, 1991)

Présentation

Critiques parues dans la presse

Un intellectuel, appelé à remplacer un collègue défaillant lors d'un colloque universitaire organisé par une ville étrangère, se retrouve immergé dans un univers déchiré par la rivalité séculaire qui oppose l'Université à la Municipalité. Entre la satire des intellectuels et la réflexion sur la légitimité à incarner le patrimoine, avec des échappées dans le fantastique.

On retiendra aussi, en contrepoint de cette ville parabolique, le chant de nostalgie pour le Caire qui est elle, une ville de chair et de sang, ses cafés, ses venelles, ses bruits, ses dédales au crépuscule, ses cafés, lieux de rencontres émouvantes.

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Zayni Barakât

Editions du Seuil, 1985. Traduit de l'arabe par Jean-François Fourcade (orig. idem, 1975)

"Ces derniers temps, le pays d'Egypte connaît de graves bouleversements"
Ghitany, qui situe son roman dans l'Egypte mamelouke du XIVème siècle, nous donne ici une réflexion sur les mécanismes de l'oppression et du pouvoir. Sa méthode polyphonique déjà employée dans certaines nouvelles fait ici merveille, grâce à l'imitation des styles de l'époque. Une galerie de personnages inoubliables: Zakariya ibn Râdhi, le grand maître de la police, Saïd al-Guhaïni, étudiant à al-Azhar, Visconti Gianetti, voyageur vénitien en visite au Caire, et surtout, le Zayni, grand Censeur, figure invisible et omniprésente du tyran.
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Le Caire

Editions du Chêne, 2001. Introduction de Gamal Ghitany, traduite de l'arabe par Khaled Osman, 1998)

Critiques parues dans la presse

Cet album de photographies réalisé par Denis Dailleux est un superbe portrait à hauteur d'homme de la métropole cairote. Bien que ses héros appartiennent aux milieux les plus défavorisés (minotiers, mécaniciens, éboueurs...) Dailleux parvient à les saisir dans son objectif sans misérabilisme, les faisant au contraire apparaître dans toute leur dignité... En échos aux photographies, Ghitany a écrit une introduction dans laquelle il rend hommage à la figure qui incarne le mieux ces qualités, le fameux ibn al-balad cairote, sorte d'enfant de la balle issu des entrailles de la ville.

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