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Ce livre est merveilleux, il nous plonge dans la
grande époque de l'espoir de la nation arabe. C'est un livre
qui donne enfin une vision positive de la femme arabe et qui ouvre
un pan peu connu de l'histoire arabe, à savoir les mouvements
révolutionnaires du Golfe.
Houari Boumedienne (sic)
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Naguib Mahfouz n'écrit pas des romans à lire, mais à vivre.
C'est un écrivain de grande classe, de la classe des fondateurs de l'ére des lumières en Europe et de la sagesse des savants et des poètes dans l'Orient des siècles glorieux de la pensée arabo-musulmane.
Younes
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Naguib Mahfouz
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Lorsque je suis entrée dans
cette Trilogie, je n' au pas pu en ressortir. Je passais mes nuits
à dévorer chacun de ces romans en espérant qu'ils ne se termineraient
jamais. A travers ce roman de Naghib Mahfouz, j' ai pu decouvrir l'
Egypte sous un autre jour. Ces descriptions précises des quartiers
du Caire, le réalisme de ces personnages et l'histoire en elle-même
bien sûr, cet univers magique me transporte jusque dans les
ruelles du Caire.
En revanche, j'apprécie moins la traduction
des titres des livres. Je pense qu' il aurait été plus original
de garder les titres donnés par l'auteur car en les adaptant on
a changé (il me semble) une partie du sens. Pour l' instant, je
n' ai lu que la Trilogie, mais je brûle d'impatience de lire
les autres oeuvres de cet auteur qui auparavant m' était inconnu...
Lisa
Impasse des deux palais est à mon sens le plus beau livre de Naguib Mahfouz. Ce livre est un mélange d'émotion et de vie. J'ai eu l'impression de vivre au travers des personnages et de vivre avec eux leurs joies et leur chagrin. C'est grace à ce livre que j'ai connu Naguib et c'est grace à lui que j'ai eu envie de dévorer ses autres romans et essais...
Leila
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Naguib Mahfouz
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Entièrement d'accord pour
le titre, qui n'est pas fameux, mais ce n'est pas moi qui l'ai choisi.
Jean-Patrick Guillaume (traducteur
du roman).
Ce commentaire du traducteur
est intéressant car révélateur d'une réalité
souvent ignorée du grand public: les titres des traductions
sont rarement le fait du traducteur, mais bien plus souvent choisis
par l'éditeur. Pis, la décision sur ce point échappe
quelquefois même aux responsables éditoriaux et autres
directeurs de collection au profit des services marketing qui imposent
des titres sous prétexte qu'ils sont plus "vendeurs".
Dans le cas présent, outre qu'il n'est effectivement "pas
fameux", le titre relève de la tendance "exotisante"
visant à donner une touche "couleur locale". Si
elle est supposée attirer un certain lectorat, cette tendance
a fait beaucoup de mal à l'expansion de la littérature
arabe traduite puisqu'elle enferme celle-ci dans une sorte de ghetto,
là où il faudrait au contraire, sans en gommer la
spécificité, insister sur sa dimension universelle,
très perceptible dans ce roman qui, loin d'être une
promenade folklorique à travers un quartier du Caire, n'est
rien moins qu'une allégorie sur la création du monde.
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Un livre fascinant, haletant, d'une écriture
accessible à tous. On en apprend énormément sur le
vie des Cairotes. C'est un livre que je conseille à tout
le monde.
Audrey J.
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Gamal Ghitany est, de mon point de vue, le plus grand écrivain contemporain de langue arabe. Né au Caire, y ayant grandi et vécu la plus grande part de sa vie, il est au coeur d'une des explosions urbaines les plus spectaculaires du siècle. Chacun de ses romans constitue une tentative différente pour cerner le fonctionnement de l'incroyable mégalopole. Epître des destinées est sans doute à la fois le plus réaliste et le plus émouvant. Ces «gens du Caire» de Ghitany, comme hier les Gens de Dublin de James Joyce, apparaissent bien comme nos frères grâce au talent d'un des grands écrivains de notre temps.
Claude Cherki, ©Lire
Je pense que Gamal Ghitany est l'écrivain
le plus connu en Egypte, et il le mérite.
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Cette traversée réussie du Caire permet au lecteur, à travers ces pages admirablement rédigées,de partager virtuellement le temps d'une lecture le quotidien d'un monde où se mêlent les senteurs de gens qui n'ont le droit d'exister que le temps d'une illusion. L'illusion d'un Barouf en manque de grandeur, grandeur qu'un sujet ne peut traduire qu'en la realité de son vécu, qu'à la reflexion de l'image de ses seigneurs et qui le transforme en loup-garou, maître suprême de son espace ephémère. La "misère" humaine revêt ses couleurs propres sur les rives du Nil comme dans le quartier le plus huppé de Paris.
Maria Kanaan
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Retour à Haifa (A'id ila Haifa) est un roman que je recherche depuis quelques années.Heureusement que j'ai eu l'occasion de le voir en feuilleton sur Sharjah TV. C'est une histoire que je conseille vivement à tous les amoureux de la littérature.
Soraya
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